Arriver au Japon par Osaka – Transports & Pass dans le Kansai

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En général on arrive au Japon par deux villes : Tokyo ou Osaka. Si la majorité des voyageurs arrivent par Tokyo, l’option Osaka n’est pas à négliger, d’autant que la position géographique de la ville en fait un base-camp idéal.

Pour ceux qui veulent des infos une fois arrivés par la capitale japonaise, l’article de David à ce sujet est vraiment très complet.

AÉROPORTS À OSAKA
Il existe deux aéroport internationaux à Osaka : Itami International Airport et le Kansai International Airport, souvent appelé KIX. Les deux sont impressionnants. Itami, au coeur de la ville, donne l’impression d’atterrir sur des habitations. KIX, construit sur une île artificielle donne l’impression de se poser en mer.

Il est important de ne pas confondre les deux. Itami est tout de même plus orienté vers les vols intérieurs, tandis que KIX est en général la porte vers l’extérieur.

ATTERRISSAGE À KIX
La gare JR se trouve dans le bâtiment en face de l’entrée principale de l’aéroport. Tout est indiqué, ce n’est pas compliqué. Au niveau de JR, vous avez un guichet qui vous permet d’activer votre Japan Rail Pass, que vous devez connaître à force ^^

Rappel : pour reserver son Japan Rail Pass, voici un site très pratique : http://www.japan-rail-pass.fr

TRANSFERT DEPUIS KIX
Depuis KIX, si vous désirez rejoindre Osaka en train, il existe 2 options, la compagnie nationale JR et la privée Nankai. Cette dernière est moins chère et parfois plus rapide que JR. Nankai possède aussi un train au design tout à fait particulier nommé Rapi:t

Si vous désirez rejoindre Kyoto directement depuis KIX, la meilleure option rester de monter dans le train JR Limited Express Haruka (3490¥ pour 75 minutes)

Depuis KIX vous pouvez rejoindre également Nara en bus, ou bien Kobe en ferry :
http://www.kobe-access.co.jp/en/index.php

Veuillez noter qu’il existe aussi des bus entre KIX et Osaka (1300¥ pour 67 minutes)
http://www.kansai-airport.or.jp/en/access/bus/

LES PASS ET AUTRES CARTES DU KANSAI
Surutto Kansai Thru Pass
Très pratique pour vous déplacer dans le Kansai : http://www.surutto.com/tickets/kansai_thru_english.html
Ce pass vous donne un accès illimité aux trains, métro et bus dans le Kansai à l’exception des trains JR. Mais sincèrement, il y a tellement de compagnies privées dans le coin qu’on peut s’en passer amplement.
En réservant ce pass, vous recevrez également un bon nombre de réductions pour visiter les lieux connus de la région.

Autres pass JR
Voici le site qui regroupe les pass JR dans l’ouest du Japon : http://www.jr-odekake.net/en/jwrp/

Cartes de recharges
Tokyo a sa Suica, le Kansai a Icoca. Vous pouvez en acheter une dans les bornes JR prévues à cet effet. La Icoca est valable dans le Kansai pour tout ce qui est train ou métros. Attention, elle ne vous permet pas de payer dans les bus de Kyoto.

Je reviendrais plus en détail un jour sur les transports à Kyoto et à Osaka mais en attendant n’oubliez pas qu’avant d’arriver au Japon, il faut réserver un Safari à Osaka, à Hiroshima et à Tokyo ^^

Un Hanami après la catastrophe du 11 mars

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Je vais parler du Hanami 2011 dans le Kansai puisque c’est là que je me trouve actuellement. Après les tragiques évènements du 11 mars, cette fête nationale a sûrement un goût particulier dans le coeur des gens.

Mais pour beaucoup de Japonais, ce n’est pas la première, ni la dernière fois qu’ils seront amenés à festoyer dans un contexte de catastrophe récent. Autrement dit, ils continuent leurs habitudes et profitent des joies de la vie. La catastrophe rappelant à ceux qui sont épargnés la chance qu’ils ont, il est même possible que certains en profitent encore plus d’habitude.

Mon constat dans le Kansai est simple : rien, visuellement parlant, ne me rappelle dans quel contexte le Hanami se déroule cette année. Entre les années précédentes et celle-là, aucune différence. Enfin, si, un détail change, spécialement perceptible à Kyoto. Les étrangers sont moins nombreux que d’habitude.

Balade printanière à Imazato

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Je vais changer un peu le ton du blog le temps de cette balade. Je vais parler et même me permettre de te tutoyer. Tu m’excuseras d’avance cette familiarité mais pour l’endroit où je t’emmène c’est plus approprié.
Alors aujourd’hui on va à Imazato, petit quartier à l’est d’Osaka. En réalité, j’avais pas du tout prévu de m’éterniser ici mais tu vois, en marchant j’ai aperçu un détail qui m’a frappé.

Oui, là, entre deux immeubles sans attraits, un toit effrité d’architecture traditionnelle. Bon, ça arrive souvent au Japon mais pour moi, voir ça c’est une véritable invitation à l’exploration. La curiosité est trop forte. Aurais-je encore trouvé un lieu charmant parsemé de maisons traditionnelles ? Je fais le tour. Bon, ben, je crois que j’ai ma réponse.

Je m’empresse de repérer ma position avec mon GPS sur l’iphone, je sors ma carte de la ville, mon feutre fluo et surligne la rue où je me trouve. Ma carte d’Osaka commence a être sérieusement colorée.

Je marche à travers cette ruelle paisible cachée dans un quartier où aucun touriste ne se pointe. Quand les gens me voient avec ma bonne tête pas du coin, ils se disent tout bas : « Mais, il s’est perdu celui-là ! Qu’est-ce qu’il fait ici ? Il n’y a rien à voir ».

Au contraire, moi j’adore ces endroits ! Et des choses à voir, il y en a plein. Il y a même des « Kura« , des entrepôts traditionnels. Mais, tout ça, c’est le quotidien de ces Japonais. C’est banal et beaucoup ne comprennent pas ce qu’on peut trouver d’intéressant à venir ici. Et vous, vous trouvez ça comment ?

Il y a des maisons plus ou moins abandonnées de temps en temps, mais qui se fondent dans une ambiance que j’adore. En levant la tête, j’aperçois de jolies choses également. L’espèce de boîte carrée que tu vois sert à empiler les volets coulissants des fenêtres.

Dans cette forêt de poteaux électriques, certains sont plus fragiles que d’autres. Un poteau de bois sert à renforcer celui de béton, probablement malmené par les vibrations du tremblement de terre de Kobe en 1995. Au Japon, c’est la nature qui vient soutenir la technique humaine.

J’adore m’engouffrer dans ces labyrinthes. J’en perds la notion du temps, oublie de manger pour ne nourrir que ma curiosité. Tiens, un sanctuaire au loin ! Bon, ça ne m’étonne pas vraiment. C’est un classique dans ce genre de quartiers.

J’aime la forme des toits de l’architecture shinto, surtout si les ombres dansent dessus comme ici.

Plus loin, j’aperçois un vieil atelier qui me rappelle qu’au Japon, on ne modernise pas tant que ça les choses. Beaucoup travaillent de la même manière qu’il y a 30 ans ou 50 ans. Mêmes outils, même lieu, et parfois mêmes clients. Ces espaces hors du temps sont omniprésents au Japon, mais on en parle pas souvent, préférant ressasser encore et encore les mêmes choses, les mêmes lieux, les mêmes aspects de ce pays si complexe.

Des maisons, un sanctuaire, des petits ateliers, et bien sûr, une école, où l’on pique-nique au soleil. Ha ! Ça me rappelle que je dois déjeuner.

Bon, c’est pas tout mais faut que trouve une zone plus commerçante. Je marche. Ha tiens ! Une devanture de magasin façonnée de bois. C’est très rare de voir encore ça. Demain, elle ne sera peut-être plus là.

Arghh encore une ruelle qui a l’air sympa ! Bon ce sera pour une autre fois. Je vois une gare au loin. Au Japon, qui dit gare, dit commerces, restaurants, vie.

Et me voilà, nez à nez avec un adepte de la sieste. Le Japon, c’est aussi le pays où l’on dort n’importe où, n’importe quand. Affairés, stressés, anxieux les Japonais ?

Ici, je ne suis pas loin du quartier coréen d’Osaka, le plus célèbre du pays. J’en parlerai un jour sur ce blog puisqu’il vaut le détour.
Ça sent pas la richesse dans ce coin mais j’aime le charme désuet et pas surfait de ce Japon là.