LED, Tanabata et Nakanoshima

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Samedi, c’était la fête de Tanabata. Plusieurs évènements ont eu lieu à Osaka, notamment le soir sur les rivières autour de la très agréable île centrale de Nakanoshima.

Un évènement nocturne. À mesure que le soleil tombait, les gens se réunissait en un point central. On nous annonçait qu’aujourd’hui, pour voir le ciel étoilé, il ne fallait pas lever les yeux mais les baisser.

Une rivière d’étoiles empêche toute l’année deux amants de se rencontrer. Il leur est permis de se retrouver qu’une seule fois par an, aujourd’hui, le septième jour du septième mois.

Le tapis mouvant est en fait composé de LED qui s’illuminent au contact de l’eau. L’effet est très joli à regarder bien qu’il faille prendre de la hauteur pour véritablement apprécier la vue.

Réflexion sur le métier de guide

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L’autre jour je suis tombé sur mon vieux guide Japon de Lonely Planet édition 2008, effrité de partout tellement je l’avais mis à rude épreuve à l’époque en traversant le pays en long, en large et en travers. Par curiosité, je me suis mis à lire la section sur Osaka. Quand je l’utilisais à l’époque, je ne connaissais pas vraiment la ville où je vis actuellement.

Il est vrai que le but de ces guides n’est pas d’être exhaustif mais sur Osaka c’est vraiment incomplet, voir presque dégradant. En le lisant à l’époque, inconsciemment, je pensais que tous les points d’intérêts d’Osaka étaient là, écrit dans ces pages. Je pensais que ce qui n’était pas présenté dans le bouquin n’étaient que des zones opaques où il ne servait à rien d’y mettre les pieds. Aujourd’hui, je vois clairement les limites d’un tel raisonnement.
Ce qui est un peu inquiétant c’est que si c’est vrai pour Osaka, ça doit l’être aussi pour d’autres villes.

Le mot guide est spécial. Il se veut rassurant et bienveillant mais il fait a tendance à faire peur ceux qui mettent en avant une liberté complète. C’est vrai, lorsqu’on dit « guide » on a souvent en image ce bonhomme avec son drapeau qui sort de son bus suivi par 30 personnes. C’est sûr que ça ne charme pas grand monde, moi le premier.

Mais, ces dernières années, une nouvelle sorte de guidage s’est développée, plus attentionnée, plus privative, plus libre, plus improvisée, plus amicale ; plus humaine tout simplement. Le groupe de 30 personne devient 1, 2, ou 5 personnes qui voyagent ensemble et se connaissent. Le monologue historique devient des échanges sur la vie quotidienne sur place (sujet inépuisable lorsqu’on parle du Japon ^^). L’emploi du temps prédéfini à la minute près laisse place à des choix instantanés et improvisés en fonction des aléas de la journée et des envies des voyageurs. Entre les deux, rien à voir donc. Cette nouvelle vague d’accompagnement ressemble à une balade avec un ami résidant dans la ville que vous visitez.

Le problème, c’est que pour ces deux styles, en général le mot employé pour les définir est le même : GUIDE. Dans l’idéal, il faudrait trouver une nouvelle appellation pour bien les différencier. Mais laquelle ?