Bilan de l’été pour les Osaka Safari

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Nous sommes le 30 août. L’automne ne commence réellement que fin septembre mais il flotte déjà ici une ambiance de fin de l’été bien que les températures resteront chaudes et douce jusqu’à la fin octobre. C’est l’heure de faire le bilan du premier été des safaris photos à Osaka mis en place au début de l’année. Le ciel de l’avenir continue de s’éclaircir et les participants augmentent.

Dans la moiteur de l’été, c’était finalement agréable d’enchaîner les visites ainsi. J’ai quelque fois laissé mes grosses chaussures de marches pour des crocs plus agréables sous 35 degrés. Et je ne sais pas combien j’ai bu de litre d’eau en tout !!

Toujours est-il que la progression de l’activité est bel et bien là avec toujours la satisfaction des voyageurs, qui repartent  d’Osaka les yeux plein de souvenirs en plus d’une vision de la ville rectifiée. Certains m’ont même dit à la fin de la journée : “Osaka est une belle ville“.

Une tendance cet été : beaucoup de voyageurs seuls. Pour ceux qui ne le savent pas, je fais aussi des visites pour les solitaires. Mais pas de doutes, c’est plus avantageux de trouver des compagnons de route. Hey ! Vous arrivez plus à convaincre vos amis de venir au Japon ? ^^

Comme toujours, des safaris de contrastes.

Des safaris dans le « DEEP OSAKA » au charme si authentique et désuet.

Des safaris au calme aussi.

Des safaris dans des bars à Takoyaki.

Des safaris insolites dans la chaleur de l’été où certaines scènes valent le détour.

Un jour, une cliente m’a même prêté son ombrelle le temps d’une photo ^^ Merci à elle.

Photo prise par Alice B.

Cette saison estivale aura surtout été celle de magnifiques coucher de soleil pratiquement tous les soirs.

Une saison dans la frénésie des matsuri mais toujours avec le sourire.

Et quelques pom-pom girls de temps en temps.

Je vous attends en automne.

Premier contact avec les esprits d’Obon

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La croyance voudrait que pendant Obon (mi-août), exceptionnellement, l’esprit des défunts retourne aux côtés de leurs proches dans la maison familiale.

Un soir très orageux le 13 août. Des pluies fortes qui animent la nuit.

On sait que les âmes repartent le 16 août. Départ symbolisé par les Okuribi de Kyoto, des montagnes que l’on enflamme avec des feux en forme de Kanji. Le plus connu étant le Daimonji en forme de 大.

Moi, pour ces vacances d’Obon, j’ai passé quelques jours dans la maison de la belle famille. C’est la première fois que j’y reste la nuit pendant cette période de réunion familiale entre ici et l’au delà. J’étais donc dans cette maison que je connais très bien mais cette fois-ci plus occupée que les autres fois. C’était mon premier contact avec les ancêtres qui reviennent chaque année et je ne savais pas s’ils allaient m’accepter, moi le nouveau, moi l’étranger.

Il arrive que les Japonais parlent d’évènements inhabituels pendant Obon. Des voiles blancs qui flottent au sommet de maisons la nuit, des bruits, des murmures, des sensations de présence. Mais rien de jamais inquiétant car on parle ici de retour d’esprit bienveillants.

La nuit du 14 août, dans la chambre où je dormais, un appareil électrique éteint s’est allumé tout seul en plein milieu de la nuit sans que personne ne le touche. Cet appareil, je ne l’avais jamais vu allumé auparavant.

Je ne crois pas aux phénomènes paranormaux mais les faits sont là. Et lorsqu’on est à moitié endormis et que ça arrive, dans le noir, les yeux éblouis par une lumière inhabituelles, pendant Obon, on se pose sincèrement des questions. Pour les Japonais à qui j’en ai parlé, il leur semble que l’électricité soit un des éléments les plus sensibles aux phénomènes mystérieux. Moi, je reste sceptique mais tout de même. Comment un appareil peut-il s’allumer tout seul ? Et pourquoi pendant Obon et pas le reste de l’année ?

Obon n’est pas un évènement à prendre à la légère et il semblerait que la plupart des Japonais y croient sans trop savoir pourquoi. Pourtant, j’imagine la tristesse de certains esprits revenus à la maison alors que cette dernière est vide parce que ses membres sont allés passer quelques jours en vacances. Les esprits reviennent au foyer pendant que les hommes en sortent pour s’entasser dans les embouteillages.

En tout cas, mon premier Obon en famille s’est déroulé sans encombres. L’étranger que je suis n’en est probablement plus un . . .

Le bambou et le métro

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Voici une nouvelle catégorie : Le Japon instantané.

Ici, le contenu des articles sera le fruit de captations faites avec l’iPhone. Pourquoi ? Ça me permet de poster des mini-articles depuis mon téléphone portable en soulignant des petits détails du quotidien. C’est le Japon instantané, en direct, en live 🙂

Pour commencer, voici une touche de tradition dans les sous-sols du métro d’Osaka.
Le bruit du bambou qui résonne dans les couloirs rafraîchit les cœurs. Ici, on a coupé la clim pour des raisons d’economies d’électricité.

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Un mois de Matsuri à Osaka

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La saison des pluies déborde beaucoup sur le mois de juillet. Les températures montent petit à petit et la transpiration qui coule sur le corps des hommes devient au fur et à mesure une habitude quotidienne. Quand ce n’est pas la chaleur qui nous mouille ce sont les gouttes de pluie. Mais le mois de juillet c’est avant tout le mois des Matsuri, des fêtes d’origine religieuses ou liées à des croyances ancestrales.

On revêt le tenue adéquate pour ce genre d’évènement : le Yukata ou le Jinbei. Tous les temples et sanctuaires semblent avoir leur propre matsuri. On pourrait presque en voir un chaque jour du mois.

Les sons des percussions se font entendre au loin. Des gens crient ou chantent en choeur. Ils marchent le long des rues familières du quotidien. Quand les Dieux des temples s’invitent à sortir de leur maison pour aller toquer à celle des hommes…

La ville entière se met aux couleurs des Matsuri. Même la bourse d’Osaka a laissé parler les lanternes.

Ces mêmes lanternes dont l’ombre vient se projeter un peu partout une fois la nuit tombée.

Danses, musiques, exercices physiques, processions sur terre comme sur l’eau. Rythmes endiablés et foule émerveillée. Au sens propre comme au figuré, la chaleur est incroyable pendant ces fêtes.

L’anonyme devient acteur. Il passe de l’ombre à la lumière. Applaudi et regardé, demain, il sera à nouveau noyé dans la masse. Aujourd’hui, il est au-dessus.

Moi j’ai les yeux grands ouverts mais toute cette agitation a l’air d’endormir certains enfants.

Les vendeurs ambulants Yataï ne ratent jamais le coche pour se placer aux bons endroits. Yakitori, Tsukemono, jeux divers, Okomiyaki, on trouve de tout.

Fêtes et hommage réunis. C’est le patrimoine du Japon qui se déroule sous nos yeux. On a beau être dans des villes modernes, la forme de ces rituels n’a pas tant changé au fil des siècles. Le cadre est différent mais pas forcément les habitudes.

Pour le Japonais, plus que son vieux bois, son patrimoine c’est ça : continuer les rituels ancestraux qui font de lui le digne successeur de ses pères.

Ces Matsuri rappellent aux Occidentaux que le patrimoine ce n’est pas que la vieille pierre. Le patrimoine c’est aussi un flux qui façonne le comportement des gens et les fait regarder dans la même direction.

EDIT :

Et pour plus d’immersion, voici un montage vidéo que j’ai fait sur les Matsuri à Osaka !