Construit en 1993, l’Umeda Sky Building est devenu en presque 20 ans un édifice emblématique d’Osaka. Impossible de passer à côté de l’oeuvre de l’architecte Hiroshi Hara dont la silhouette rappelle l’arc de triomphe.
Umeda était déjà un quartier important d’Osaka mais il lui manquait une mascotte visuelle neutre, fonction que ce gratte-ciel de 40 étage assure à merveille.
35 étages à l’intérieur d’un ascenseur vitré à 360 degrés, puis 5 étages dans un escalator suspendu dans le vide servent pour atteindre un atrium qui fait office d’observatoire à déjà 150 mètres.
Si vous avez le vertige, méfiez-vous de cette aventure nécessaire pour atteindre le sommet de la bête. Certains ont déjà abandonnés en cours de route 🙂
Là-haut, il faudra payer pour bénéficier de la vue. Mais voilà, cet observatoire ne ressemble à aucun autre. Ici, vous êtes à l’air libre et vous déplacez à 360 degrés sur une promenade frôlant le ciel.
Tout Osaka se déroule pour vous. Le nord, calme jusqu’aux montagnes. Le sud, dynamique, électrique, vertical.
À environ 173 mètres, on peut même voir au loin le fleuve Yodogawa aller se jeter dans la mer.
Amis photographes, ici oubliez les reflets sur les vitres qui gâchent une photo ! Dans cet observatoire, entre votre oeil et les immeubles voisins, il n’y a rien à part de l’oxygène.
Quel plaisir d’attendre que le soleil se couche en se promenant ici. Parfois une brise agréable vient nous caresser le visage et peu à peu la ville s’assombrit à mesure que les lumières s’intensifient.
Le sol de l’observatoire semble refléter les étoiles et les couples viennent consommer leur dose de romantisme.
D’ici vous aurez aussi une vue imprenable sur le fameux Tower Gate Building traversé en son centre par l’autoroute.
Et si tout ça vous a donné faim, rien de mieux que de se balader dans les ruelles de Takimi-Koji, un Osaka des années 50 reproduit à merveille.
Immersion dans l’ère Showa dont les Japonais sont si nostalgiques et que moi, personnellement, j’adore !
À moins que vous préfériez écouter le son de l’eau qui se faufile à travers un jardin japonisant.
L’Umeda Sky Building vaut le détour ; et le mot détour a rarement été aussi approprié. En effet, pour atteindre rapidement le building il faut passer par un passage souterrain peu attrayant où des odeurs d’égoûts se sentent parfois en été. Mais rien de bien méchant, surtout pour ceux qui ont l’habitude de prendre le métro parisien ^^
Et si la silhouette du Sky Building vous plaît vraiment, je vous invites à découvrir le projet des cents vues du building mené par mon ami Ondori sur son très joli blog : http://lecoqetlecerisier.wordpress.com/cent-vues/
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