Préparer son voyage au Japon

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Voici donc le premier billet d’une nouvelle rubrique : Infos pratiques & bons plans.
Je n’avais jamais fait ça avant sur ce blog mais je posterai ici de temps en temps afin de vous aider à préparer votre voyage au Japon. Mes infos se concentreront surtout sur la très riche région du Kansai.

LE BILLET D’AVION
Si vous partez au Japon par vos propres moyens, tout d’abord, il faut trouver un vol. Concernant les compagnies, il existe beaucoup d’articles sur le sujet au sein sur le web.

De France, Paris reste l’aéroport principal auquel on pense. Mais, pour ceux qui sont dans l’est, Francfort peut être une bonne option aussi. Dans le sud, Milan est à garder à l’oeil également. Une de mes connaissances a trouvé au mois de janvier un billet aller-retour Milan-Rome-Osaka pour seulement 480€ avec Alitalia via les ventes flash du site codepromo.fr

Par exemple en ce moment il y a des reduction Emirates.

On dit souvent qu’il faut s’y prendre à l’avance pour trouver de bons prix pour les billets d’avion. Si ça peut être vrai, ce n’est pas non plus systématique. Il n’y a pas de vraies règles pour trouver un billet pas cher. Ce qu’il faut, c’est fouiner le web et consulter presque chaque jour l’évolution des prix. Ces derniers évoluent pas mal en fonction de la date de départ et du taux de réservation. Souvent, les journées les moins chères de la semaine sont le mardi et le jeudi. À vous d’enquêter donc.

LE VOYAGE TOUT COMPRIS
Pour ceux qui ne désirent pas se casser la tête avec des préparatifs parfois compliqués, il existe les voyages tout compris.

Codes Promo propose régulièrement des séjours à prix réduit si vous désirez opter pour ce type de voyage. Il faut régulièrement garder à l’oeil les nouveautés et les ventes flash. Jetez un oeil aux reduction carrefour Voyages.

LES HÉBERGEMENTS
Concernant les hébergements, la plupart d’entre vous doivent déjà connaître les différentes catégories.

Ryokan traditionnels, au sein desquels les prix peuvent grandement varier. À savoir que les hébergements les plus chers du Japon ne sont pas les grands hôtels internationaux comme Hyatt ou Peninsula mais bien certains Ryokan.

Minshuku, auberges familiales qui ressemblent parfois à des Ryokan ou peuvent aussi donner vraiment l’impression de dormir chez l’habitant.

Hôtels de type occidentaux allant de l’abordable au palace luxueux

Business hôtels, qui proposent de très bons prix comme la chaîne Toyoko-Inn que l’on retrouve dans tout le Japon.

Capsule hôtels, dont le premier établissement du Japon a ouvert à Osaka en 1979. Certains Capshotel proposent aussi des chambres classiques ainsi que des spa et autres saunas. Attention, bien vérifier si l’établissement est prévu pour accueillir la gent féminine. Dans tous les cas, un couple ne pourra pas dormir dans des capsules voisines puisque ces hôtels ne sont pas mixtes.

Pour les plus téméraires, et ceux qui veulent vivre une expérience plus profonde dans un pays comme le Japon, il existe aussi la chambre chez l’habitant. Vous pouvez trouver de bons prix avec les code promo wimdu. Dormir chez l’habitant n’est pas forcément quelque chose de très répandu au Japon. Ce site, vous permettra d’obtenir des infos concrètes assez facilement.

Bien sûr, si vous avez des conseils, des idées ou des infos à partager, n’hésitez pas à commenter cet article afin que tout le monde puisse en bénéficier.

Osaka, une ville appréciée en Asie

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Je me baladais récemment à Dôtonbori, le gros centre animé d’Osaka (prononcez Ossaka et non Ozaka). En ce début de printemps, les touristes commencent à affluer en masse, même ici, dans la capitale du Kansai. Je regardais cette masse de touristes Japonais, Coréens, Taïwanais, Chinois etc. qui s’empilait devant le célèbre logo de Glico ou la mascotte Kuidaore Taro pour prendre une photo à leurs côtés.

Pour la plupart de ces touristes asiatiques, il ne leur viendrait pas à l’idée de repartir d’Osaka sans avoir pris ces photos. Les touristes français, eux, c’est à peine s’ils s’arrêtent pour les regarder. Pourquoi ? Parce qu’en Europe, Osaka est à l’ombre de Tokyo et de Kyoto. Hormis ceux qui connaissent un minimum le Japon, on ne visualise pas les lieux célèbres de la ville parce qu’on en parle pas souvent ; tout simplement. L’histoire, l’impact, les nombreux symboles d’Osaka hormis les takoyaki et les okonomiyaki sont presque inexistants chez nous.

Une ville très visitée, c’est avant tout une ville qui a du sens pour les touristes qui y passent. Ce sont les particularités qui poussent à détourner son chemin pour aller visiter un lieu. Osaka est pleine de ce qu’on appelle ici les « Tokuchô », comprennez les caractéristiques. C’est juste qu’on ne les connaît pas encore chez nous. Au fur et à mesure, j’en parlerai sur Horizons du Japon, alors ne vous éloignez pas trop !

 

Le décalage entre l’image d’Osaka en France et celle en Asie est incroyable.

En Europe, tout le monde connaît Osaka. C’est le second pôle économique d’un pays sur le podium des plus riches du monde. Il est donc normal de connaître cette métropole. Mais, ça s’arrête là.
En Asie, Osaka jouit d’une image très positive. Les Coréens lui trouvent de la sympathie. Aussi étrange que cela puisse paraître, j’en connais personnelement qui iraient volontiers à Osaka alors que Tokyo ne les intéressent pas plus que ça. Les Chinois préfèrent souvent faire du shopping ici que dans la capitale. Pour toutes ces personnes, Osaka, c’est un climat différent. Même les habitants d’Okinawa semblent avoir un rapport particulier avec cette ville où ils sont très nombreux à être venus y vivre.

À ce titre, Osaka fait partie du triangle d’or regroupant Pusan (Corée du sud) et Shanghai (Chine). 3 villes qui ne sont pas les capitales de leur pays mais qui sont grandes, plein de caractère et qui ont le sang chaud.

En essayant ici de développer l’image touristique d’Osaka en français, j’ai parfois l’impression qu’il y a tout à faire. C’est agréable de se dire qu’il y a du boulot et qu’on est loin, très loin, de connaître cette ville surprenante.

La manière de voyager entre les Occidentaux et les Asiatiques est assez différente. La manière donc de communiquer pour inviter au voyage l’est aussi. Voici un spot Visit Osaka pour le marché coréen. Vous y verrez un peu les coins connus avec une dose de dialecte local et, marché Asie oblige, de ridicule ^^ Bien sûr, le tout en musique, parce que ça colle avec l’esprit de cette ville qui se prend pas la tête.

Un Kiyomizu peut en cacher un autre

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Pour peu qu’on s’intéresse aux voyages au Japon, on connaît forcément le très célèbre temple Kiyomizu de Kyoto. Ce dernier est réputé pour sa construction sur pilotis à flanc de colline et pour ces 3 chutes d’eau que les passants s’empressent de boire en signe de bonne fortune.

Au Japon, il existe plusieurs temples Kiyomizu. Aucun ne saurait égaler l’original mais il est intéressant de découvrir ces copies, qui sont en réalité plus des hommages. Lorsqu’on connaît le grand frère, il est amusant de déceler les similitudes et de le comparer avec ses cadets.

À Osaka aussi il y a un temple Kiyomizu. Fondé en 1640, ce dernier était même quelquesfois nommé le Shin-Kiyomizudera, comprenez, le nouveau temple Kiyomizu.

La terrasse est bien là, en haut d’une colline donnant sur la ville contemporaine. Accoudé sur le rebord, j’aime imaginer la vision qu’il devait y avoir ici au 17e siècle avec toutes ces maisons de bois et les nombreuses rivières d’Osaka. C’est aéré et toujours appréciable de voir des villes avec un peu de hauteur. Le lieu a été choisi pour sa ressemblance avec le temple de Kyoto : flanc de colline à l’est de la cité et petite cascade naturelle.

Le Kiyomizu d’Osaka est aujourd’hui avant tout un cimetière. Sa forme est probablement bien différente de celle lors de sa construction mais le lieu est agréable et a l’avantage, au contraire de son homologue kyotoïte, d’être situé dans une zone peu fréquentée. Ici, globalement, il n’y a que vous, la cloche et la ville.

Le vieil Osaka

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À l’écart de buildings insolents se trouvent à Osaka des petits havres de paix. Au détour des grands axes bondés de la ville se développent des zones souvent inexplorées pleines de surprises. Ce que beaucoup ignorent, c’est qu’il reste encore de belles traces du passé à Osaka.

Rescapé de la Seconde Guerre mondiale, il y a un quartier que j’affectionne tout particulièrement, fait de vieilles maisons, de ruelles étroites et de passages secrets où les chats font la sieste. Dans le plus pur style rétroshitamachi (la ville basse), ici le temps passe lentement, très lentement. Les seuls bruits que l’on entend sont ceux provenant de quelques petits ateliers et des vendeurs de tofu ou de takoyaki.

De jeunes Japonais, conscient de la richesse du lieu, ont décidés de racheter les vieilles maisons laissées par leur défunts propriétaires et de les transformer en petites boutiques ou en cafés charmants. Ils luttent aujourd’hui contre les promoteurs immobiliers qui rêvent de tout raser pour construire parkings et apartements.

J’aime l’échelle humaine qui règne dans ces rues peu bondées traversées par quelques curieux venus se plonger dans une époque révolue pleine d’attraits et de maisons rafistolées, loin, très loin des clichés sur le Japon.

Et on s’enfonçant encore plus, on trouve encore une partie où aucun revêtement n’a été posé sur le sol. Ici la terre fait encore face au ciel. Il est difficile de décrire ces lieux, véritables musée en plein air. Comment dire, on se croirait dans un pays du tiers-monde mais riche. C’est très particulier et formidablement pictural.

J’aimerais vous poster plein de photos mais je préfère vous inviter à venir voir tout ça de vos propres yeux avec moi à travers les petits passages secrets.

Les pruniers du château d’Osaka

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Les Sakura (cerisiers) et le Hanami sont mondialement connus. Mais à l’ombre des cerisiers se trouvent les pruniers, fleurissant bien avant, lorsque le froid hivernal peut encore parfois gâcher l’envie de contempler les fleurs. Heureusement qu’en mars arrivent déjà de très belles journées.

Dans l’immense parc du château d’Osaka, au coeur de la ville, se trouve un umebayashi, un bosquet de pruniers.

Connu des habitants comme étant un des meilleurs endroits où les admirer, début mars, la foule se rassemble aux pieds du château qui pointe majestueusement vers le ciel. Pour ceux qui ne me suivent pas sur twitter où instagram, voici la composition que j’ai partagé ce jour-là avec des photos prises sur iphone :

Les pruniers sentent bons. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais j’adore cette odeur. C’est pour moi le premier vrai signe de l’arrivée du printemps. Et pour les abeilles aussi, c’est le signal qu’il est temps de se remettre au travail.

Le froid de l’hiver estompe les odeurs. Il les empêche de se propager. Début mars, en me promenant sous les pruniers, j’ai l’impression que mon odorat se remet en marche. Tout à coup, c’est toute la nature, toute la ville qui reprend des couleurs et l’air que je respire a à nouveau de la saveur.

Et si vous voulez voir tout ça en mouvement mais sans les odeurs (désolé ^^), cliquez ici !

Super Potato, temple du retrogaming

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Afin d’être plus efficace pendant mes accompagnements sur Osaka j’ai décidé de prospecter le quartier de l’électronique de la ville, DenDen Town et d’améliorer mes connaissance de la culture populaire japonaise « Otaku-Geek ».

Lors d’un live sur Ustream avec David du site lejapon.fr, j’avais découvert l’année dernière l’existence du magasin Super Potato à Akihabara. Super potato est surnommé le temple du Retro-gaming. C’est un peu toute l’histoire du jeu vidéo qui s’étale dans ce magasin et les souvenirs d’enfance refont surface avec un brin de nostalgie.

Je pensais qu’il n’existait q’une seule et unique boutique à Tokyo. Quelle ne fût pas ma surprise lorsqu’en menant ma prospection j’ai découvert qu’il y en avait plusieurs à Osaka ? Un vendeur m’a tout simplement expliqué que Super Potato est une chaîne d’Osaka et qu’il y en a 10 en tout dans la capitale du Kansai.

Super Potato a aussi une boutique dédié uniquement aux jeux de carte. Il me semble qu’on appelle ça « Trading Card » si j’en crois le nom du magasin. Mais je ne suis pas sûr.

Vielles Famicom, NEO-GEO et autres momie du jeu vidéo sont étalées au milieu de centaine de jeux.

Au passage, j’ai même découvert la boutique Tandeidan dans le même genre, au cas où Super Potato ne suffirait pas à rassasier vos envies nostalgiques de vieux jeux.